1942 Enfant juif déporté
Enfant juif déporté – GERTLER Berthe 5 ans, Maisons-Alfort, o 24-07-1937, convoi 22 le 28-08-1942, 5 ans
1942 Enfant juif déporté
Enfant juif déporté – GERTLER Berthe 5 ans, Maisons-Alfort, o 24-07-1937, convoi 22 le 28-08-1942, 5 ans
1881 – Marthe CHENAL
CHENAL Louise, dite Marthe (o Saint-Maurice, 1881). Soprano.o 24 août 1881, Saint-Maurice.
† 28 janvier 1947, Paris VIII.
Légion d’Honneur
Soprano, douée d’un tempérament dramatique rare, elle débuta au cabaret, chanta à l’Opéra de Paris et aux États-Unis, s’imposa dans la grande tragédie de Gluck, Wagner, Berlioz et Saint-Saëns.
Elle fut célèbre pour avoir chanté la marseillaise sur les marches de l’Opéra de Paris le 11 novembre 1918, vêtue d’un péplum tricolore et coiffée d’un casque.
Elle fut infirmière à Deauville pendant la guerre. Chevalier de la légion d’honneur.
Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne
Robert FERRER né le 13 janvier 1905 à Saint-Gratien (Val d’Oise), résistant maisonnais comme Ulysse Benne né le 28 septembre 1890 à Livinhac-le-Haut (Aveyron), est inhumé dans le cimetière de Maisons-Alfort.
Fusillés le 22 août 1944 dans le Fort de Vincennes.
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http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/evincennes.htm
1865 – Deuxième mairie
Le curé, appuyé par le maire, demandait à installer à Alfort une école de frères, et à remplacer à Maisons, par les mêmes maîtres, l’instituteur laïque ; l’une et l’autre de ces propositions furent repoussées par le conseil ; reproduites à diverses reprises, elles eurent toujours le même sort.
Le 20 août 1865, eut lieu l’inauguration officielle de la mairie et des écoles, sous la présidence de Mgr Darboy, Archevêque de Paris, et, en même temps, la distribution des prix.
Dans un discours contenant, comme toujours, d’excellentes choses, le maire, à côté de bons conseils aux enfants, faisait entrevoir les bienfaits prochains devant résulter de l’établissement d’égouts, de l’installation de l’eau et du gaz, de l’amélioration des chemins, de l’extension de l’instruction, etc. ; progrès considérés alors comme but final à atteindre et réalisés en grande partie aujourd’hui.
La première mairie, qui venait d’être désaffectée, avait duré trente années ; la seconde en dura trente et une.
Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
x Anne Léonie Fortunée Garat
† 17 août 1832, Vincennes.
[†] Vincennes
Général surnommé la Jambe de bois, né à Périgueux en 1777, mort en 1832, servit d’abord comme simple soldat dans les guerres d’Italie et d’Egypte. A la suite d’une foule d’actions d’éclat, il fut nommé major de la garde en 1809 ; il eut une jambe emportée par un boulet de canon à Wagram. En 1812, il fut élevé au grade de général de brigade, et reçu de l’empereur pour retraite le gouvernement du château de Vincennes. En avril 1814, il défendit ce poste avec le plus grand courage contre les troupes alliées ; aux sommations qui lui furent faites, il répondit plaisamment : “ Je vous rendrai la place lorsque vous m’aurez rendu ma jambe ”. Il fut mis à la retraite par Louis XVIII. On s’empressa en 1830 de le rétablir dans son gouvernement. A cette époque, il s’opposa avec énergie aux exigences du peuple de Paris, qui s’était porté en foule à Vincennes et qui demandait à grands cris la tête des ministres de Charles X.
Dictionnaire Universel par Bouillet. 1855
Général français. Il défendit Vincennes contre les alliés en 1814.
Fils de François Marchand de mode et d’Anne Pietré.
Il mourut du Choléra-Morbius pendant l’épidémie de 1832.
Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne
Benjamin Raspail, né le 16 août 1823 à Paris et mort le 24 septembre 1899 à Cachan (Seine actuellement Val-de-Marne), fils de François-Vincent Raspail dont il partagea l’exil belge et les idées d’extrème-gauche, fut peintre-graveur et homme politique.
1864 – Nouvelle Mairie
La nouvelle mairie s’édifiait ; le 15 août 1864 eut lieu la prise de possession.Le maire, l’adjoint, les conseillers municipaux, le curé, le vicaire, et les administrations diverses étaient présents ; mais tout n’était pas terminé ; il fallut voter des suppléments pour les bâtiments et le mobilier. En définitive, les travaux, qui devaient coûter 79 817 francs, atteignirent le chiffre de 118 135 francs. Et on avait dit, au début, qu’il n’y avait presque rien à faire !
L’architecte mit la surprise sur le compte de la vétusté des vieux bâtiments ; on fit voir qu’on n’était pas content et on acquitta les mémoires.
Les entrepreneurs n’avaient fait que 5p. 100 de rabais en moyenne ; ce souvenir causera bien des regrets à ceux d’aujourd’hui.
Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
Quelque temps après, sur la proposition du Maire, la gratuité de l’enseignement fut votée, et les écoles d’Alfortville devinrent communales.
(Alfort-Ville en 1871 n’est qu’un quartier de Maisons-Alfort – Alfortville devient une commune le 1er Avril 1885)
Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
1872 – Démission (Conseil municipal Maisons-Alfort)
10 août 1872. Démission de 8 conseillers : Mazeline, Simon, Blandet, Perrié, Magnan, Desnoyer, Avart, Bon.
2° Le 21 janvier 1780, de Charles de Seiglière de Belle-Forière de Soyecourt ;
3° Le 21 juin 1783, de Pierre Langlet et Madeleine Leclercq.
Il appartint ensuite indivisément, en l’an V, à Marie Jausset, veuve de Reghat ; Jeanne de Reghat, épouse de Pierre de Thilusson et veuve de Honoré de Vintimille de Lascarie ; et Pierre de Reghat de Quincy. Puis, en l’an XIII à Mme Meyrand, veuve de Jean Hugaly ; et après, à Jean Hugaly-Meyrand et Jean Hugaly-Despradeaux, qui le vendirent en 1817 à M. Pierre Lecouteux. Ce dernier céda le château et le parc, en 1823, à M. Colin et aux époux de Merville ; M. Lagoutte en devint acquéreur en 1856, et les vendit, en 1871, à MM. Springer et Cie pour y installer la magnifique usine que l’on connaît.
Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
Éclairage
Jusqu’à la fin de 1905, la commune reste soumise, au point de vue de l’éclairage au gaz, aux conditions stipulées par le traité passé avec la Compagnie générale du Gaz le 7 août 1873 (approbation préfectorale du 25 septembre suivant). Après ce traité, le prix du mètre cube de gaz est fixé à 0 fr. 35 et 0 fr. 175.
État des communes à la fin du XIXe siècle
G. Blanc-Cesan
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