1788 – Le premier maire de Maisons-Alfort
Ainsi qu’on va le voir par la reproduction d’une délibération, la commune n’a plus à fournir de paille pour les écuries du roi.
« L’an mil sept cent quatre-vingt-huit, le 24 février, les habitants assemblés au son de la cloche, à l’issue des vespres, à la manière accoutumée, tous habitants, syndics, marguilliers, anciens syndics et marguilliers, sommes convenus ce qui suit :
“Savons qu’il se trouve dans la Paroisse, un objet dénommé sous le nom de (prez) Prés des pailles, lequel, depuis les temps les plus reculés, a été abandonné par les habitants à l’emploi de fournir les pailles pour les écuries de sa majesté, laquelle fourniture les exemptait de fournitures, corvées, logements et autres charges, consistant en 2 500 bottes de paille, laquelle fourniture ayant cessé, et lesdits habitants ayant été imposés à la corvée, c’est pourquoi, d’un avis unanime, il regarde que le produit soit réparti au marc le franc la livre, sur le pied auquel chacun des contribuables est imposé, jusque tant que ladite imposition aura lieu.
”Dedans le cas où la corvée se trouverait éteinte, le montant rentrerait dedans l’ordre ordinaire, et imposé sur le rôle, ce qui viendrait à la décharge de chacun des habitants.
“Fait et passé en l’état, les jour et an que dessus. »
Entre temps, M. Coudray, qui s’intitulait syndic municipal, étant décédé, la municipalité fut réorganisée. Roger père, marchand de bois à Alfort, fut nommé pour lui succéder, et prit le nom de maire.
C’est le premier magistrat municipal qui porta ce titre.
D’après Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
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