Charentonneau

Les manifestations des associations du quartier de Charentonneau

1451 à Charentonneau 12 juin 2011

1451

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1440 – Un laboureur nommé Jean de Merville, et un autre nommé Lucas, s’étant refusés à payer la corvée aux abbés, sur le droit de pacage, furent condamnés par sentence du Châtelet.

1451 – Un troisième, nommé Guyot, fermier de Charentonneau, revint sur la même question et fut condamné à son tour, les pacages n’ayant été concédés que pour l’usage superficiel ; la propriété du fonds avait été réservée en faveur des abbés.

En ce temps-là, les choses marchaient lentement ; il avait fallu plus de deux siècles pour que les paysans, qui jouissaient librement de ces pacages, en vinssent à les considérer comme biens communaux ; mais malgré les revendications des abbés, ils en tiraient produit en les louant, ainsi que d’autres, dont l’origine de propriété nous échappe, au profit de la commune.

Pendant plusieurs siècles, jusqu’à la Révolution, ce produit suffit et au delà à équilibrer le budget communal.

Voici comment étaient désignés ces champs :

La Saulsaye ([1]).                                                              Le Pont Japhet.

Le Pâti.                                                                           Le Port-à-l’Anglais.

Le Deffoix (?).                                                                 La Grande Noue. ([2])

Le Marais.                                                                       Les Buttes.

Ces noms existent encore sur le cadastre comme lieux dits.

[1] Saulsaye : lieu planté de saules

 [2] Noue ou Noë : prairie humide et grasse.

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Source – “Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville” 1898
Depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours par Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort