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Le blog « Au fil des jours » a été créé par le CGMA le 1er janvier 2009
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1787 – En exécution d’un règlement royal du 8 Juillet 1787, une réunion a lieu, en la paroisse de Maisons « des Syndics, propriétaires, habitants et bien tenants ( ), afin de nommer un syndic et autres membres qui doivent composer l’Assemblée communale.
La Communauté comprenait 153 feux ; l’Assemblée devait se composer ainsi :
Le seigneur, le curé, le syndic et six membres élus.
Etaient présents : 14 électeurs dont voici les noms
Roger, marchand de bois ; Gaspard, aubergiste ; Feuillet Mathias, habitant ; Léonard, menuisier ; Anglebert, serrurier ; Lajoie, marbrier ; Lecointre, habitant ; Meunier, aubergiste ; Feuillet François, habitant ; Brisset, fermier ; Lecouteux, fermier ; Noblot, cabaretier ; Chéreau, maçon ; Gouffé, boulanger.
Comme tous les électeurs ne savaient pas écrire, on vota à voix haute. Furent nommés :
En premier : Roger, qui payait, comme vingtièmes ( ) 132 livres ; et pour tailles, capitations ( ) et accessoires, 403 livres 5 sols. Il avait le titre de syndic perpétuel.
Puis Lecouteux, Brisset, Meunier, Gouffé, Lecointre.
Coudray, fermier de l’Archevêque fut nommé syndic annuel.
Roger figurait depuis quelque temps sous le titre indiqué, qui s’acquérait moyennant finances, et disparut aussitôt après l’application du nouveau règlement. Son titulaire, avec ses 535 livres 5 sols de contributions, nous parait être le bourgeois le plus cossu de la commune à cette époque.
La nouvelle administration relevait de la subdivision de Choisy, généralité de Paris.
C’était le premier essai d’une élection régulière à l’aide du suffrage restreint ; les électeurs n’étaient pas encore bien jaloux de leurs droits, puisque 14 seulement s’étaient dérangés.
Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort
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